Une idée simple mais géniale : fabriquer des moules
Fort de son expérience, l’artisan eut l’idée de fabriquer des moules pour confectionner ses santons. La création de ces moules permit à Jean-Louis Lagnel de fabriquer des santons relativement proches de nos santons actuels. Malgré, à ses débuts, de la concurrence des santons en plâtre (santibelli) vendus par les Napolitains dans les rues du Vieux-Port de Marseille, la sculpture d’argile s’imposa comme le véritable santon de Provence.Un savoir faire en héritage
Aujourd’hui encore, beaucoup de santonniers s’inspirent du travail de Jean-Louis Lagnel pour façonner leurs créations. Même si, de nos jours, les santons sont confectionnés avec de l’argile qui est ensuite cuite, les étapes de réalisation restent similaires à la technique du maître santonnier Jean-Louis Lagnel."Les vrais santonniers n'ont jamais été très nombreux..."
"Lagnel, Louche, Batellier, sont les premiers noms à inscrire dans le début de l'art santonnier à Marseille..... Par la suite, les séries de santons de Pastourel, Antoine Simon, Joseph Boyer qui sont les seules à peu près identifiables sont postérieures de 25 années (des environs de 1830) ; mais les noms de A. Mai, Amalbert, Bremond Aîné, de la même époque se perdent déjà dans la production anonyme qui se continuera jusqu'après le Second Empire (Léon Simon mis à part) et en partie même jusqu'à nos jours à Marseille. Les vrais santonniers- c'est-à-dire ceux modelant d'abord eux-mêmes leurs maquettes, puis tirant leurs épreuves, ensuite les peignant et enfin les vendant à la foire- n'ont jamais été très nombreux. Le fond d'un artisan-santonnier est uniquement constitué par ses collections de moules, qu'il en soit l'auteur, ou qu'il les détienne par succession ou par l'achat à un tiers…."

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(santibelli) |
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